Liste des villes/régions françaises

Liste des villes/régions canadiennes

Liste des villes/régions latino-américaines

Aide sur l'utilisation de l'interface

1) Précisions

Les données utilisées dans le Mobiliscope proviennent de grandes enquêtes publiques sur les déplacements quotidiens. Les plus anciennes datent de 2009 et les plus récentes de 2019. Une fois transformées, ces données sont utilisées pour estimer la population présente dans chaque secteur à chaque heure "pile" (4h00, 5h00 etc.) un jour "moyen" de semaine (lundi-vendredi).

Les proportions/nombres de personnes présentes par secteur et par heure affichées dans le Mobiliscope sont des estimations : elles sont soumises à une marge d’erreur statistique.

58 villes et leur périphérie (réparties dans 5 pays) sont incluses dans la version actuelle du Mobiliscope (v4.2). Pour choisir la ville à observer, vous pouvez utiliser le menu déroulant ou effectuer une recherche par nom de commune via l'outil loupe .

2) Sélectionner un indicateur à afficher sur la carte centrale et les graphiques

Dans le menu à gauche de la carte, choisissez un indicateur et sélectionnez un affichage en pourcentage, en stock ou en oursins.
Pour obtenir des détails sur les différents indicateurs (et les modalités qui les composent), cliquez sur le bouton d'aide situé en regard du nom de l'indicateur.

accordeonmenu

Le mode dit "en oursins"permet de connaître heure par heure le nombre de personnes présentes dans un secteur qui résident dans un autre secteur (inclus dans le périmètre d'enquête). Sur la carte, les liens qui s'affichent au survol de la souris relient le secteur de présence aux principaux secteurs de résidence (ce mode "survol" n'est pas disponible sur les écrans tactiles).

oursins

3) Observer l'évolution au fil des heures de la journée

Cliquer sur le bouton play à gauche de la "ligne des heures" pour animer la carte et les graphiques selon les 24 heures de la journée.

timeline

4) Observer un secteur en particulier

Sélectionnez un secteur par un clic sur la carte.

select-secteur

Regardez le graphique intitulé "Dans le secteur sélectionné" : il permet de connaître au fil des 24 heures de la journée l'évolution de la population présente dans ce secteur (et pour chacun des groupes qui composent l'indicateur choisi dans le menu).
La légende des graphiques suit le même code couleur que celui du menu. Ici, les populations présentes ayant utilisées comme dernier mode de déplacement des transports publics sont représentés en bleu, des véhicules privés motorisés en rose et des modes doux en vert :

graph-empile

En cliquant sur l'onglet "simple", vous pouvez voir l'évolution d'un groupe de population en particulier :

graph-simple

5) Étudier la ségrégation spatiale

Le bloc de graphiques intitulé "Dans l'ensemble de la région" présente deux indices statistiques calculés dans l'ensemble des secteurs de la région pour chaque heure de la journée.

L'indice de Duncan (appellé aussi 'Dissimilarity index') mesure l'intensité de la ségrégation de chaque groupe d'un indicateur :

duncan

L'exemple ci-dessus affiche, heure par heure, l'indice de Duncan (Paris et sa région - 2010) selon l'indicateur QPV qui distingue deux sous-groupes de population : les personnes résidant dans les quartiers prioritaires en politique de la ville et celles résidant en dehors de ces quartiers prioritaires. L'indice de Duncan, compris entre 0 et 1, mesure l'écart à une situation d'équirépartition. Si l'indice vaut 0, cela signifie que tous les secteurs de la région accueillent les deux sous-groupes de populations dans les mêmes proportions que celles de l'ensemble de la région ; à l'inverse, si l'indice vaut 1, cela signifie que chacun des secteurs de la région accueille exclusivement un seul des deux groupes. Dans notre cas, la valeur la plus élevée se situe entre 20h et 7h, indiquant une ségrégation plus forte la nuit (on s'éloigne davantage de l'équirépartition) : cela correspond au moment où la plupart des individus des deux groupes sont à domicile ou dans leur secteur de résidence. En revanche, en journée, la valeur de l'indice diminue. Cela signifie que, du fait de leur mobilité, les personnes résidant dans les quartiers prioritaires en politique de la ville et celles résidant en dehors se "mélangent" dans l'ensemble des secteurs de la région (situation plus proche de l'équirépartition).

En cliquant sur le bouton "Moran" s'affiche un second graphique présentant l'indice de Moran qui mesure la ressemblance des profils de la population présente pour les secteurs voisins :

moran

L'indice de Moran varie de -1 à +1 : plus sa valeur est proche de 1, plus les secteurs qui sont spatialement proches se ressemblent (ont des caractéristiques similaires du point de vue de l'indicateur choisi) ; plus sa valeur s'approche de -1, plus les secteurs qui sont spatialement proches sont dissemblables (ont des caractéristiques différentes du point de vue de l'indicateur choisi). Lorsque que l'indice de Moran vaut 0, aucune structure de ressemblance/dissemblance entre secteurs voisins n'apparaît sur l'ensemble de la région. Dans notre exemple, l'indice est positif et augmente pendant le jour. Cela signifie que des blocs de secteurs semblables (selon le nombre d'habitants des quartiers prioritaires qui y sont présents) se forment au cours de la journée. Ce résultat ne contredit pas l'indice de Duncan mais le complète : le jour, les habitants des quartiers prioritaires fréquentent d'autres secteurs que leur secteur de résidence (leur répartition spatiale au sein des secteurs de la région est plus équibrée) mais ont tendance à être présents dans des secteurs qui sont à proximité les uns des autres.

A noter que lorsqu'un indicateur est composé de deux groupes (homme/femme, habitant en QPV/hors QPV), les valeurs des indices sont les mêmes pour l'un ou l'autre groupe et donc les courbes se superposent. Pour obtenir d'autres informations sur les deux indices utilisés, cliquez sur le bouton d'aide situé à côté du nom de l'indice.

6) Changer de fond de carte

Au clic dans le menu , plusieurs fonds de carte sont proposés pour se repérer plus facilement dans la carte interactive : un fond de carte simple (affiché par défaut), un fond de carte plus détaillé (OpenStreetMap) et un fond constitué d'images aériennes.

osm-simple osm-details satellite

Ce menu contient d'autres couches d'information spécifiques à certaines villes. Vous pouvez par exemple afficher le périmètre des quartiers prioritaires (QPV) des villes françaises ou les couronnes centre/périphérie des villes latino-américaines.

qpv couronne

7) Télécharger des données

Les données agrégées affichées dans l'outil sont sous licence libre ODbL. Elles sont librement réutilisables tant qu'elles demeurent sous licence libre et que les sources sont mentionnées.

En cliquant sur le bouton au dessus de la carte centrale, vous pouvez télécharger les données de présence par secteur et par heure. En cliquant sur le bouton à côté du graphique présentant les valeurs horaires des indices de ségrégation (indices de Duncan ou de Moran), vous pouvez télécharger les données associées.

8) Partager une vue particulière

En cliquant sur le bouton , vous pouvez copier l'URL de votre carte ou bien la partager directement par mail ou sur les réseaux sociaux. L'URL enregistre votre choix d'indicateur ainsi que le secteur et l'heure sélectionnés.

Pour aller plus loin

En consultant les pages Données, Indicateurs ou Géovisualisation vous obtiendrez davantage d'information sur les méthodes utilisées dans le Mobiliscope.

Bonne visite !

Équipe

Membres

Julie Vallée est directrice de recherche en géographie au Centre National de la recherche Scientifique (CNRS) et membre du laboratoire Géographie-cités.
Ses travaux concernent les mobilités quotidiennes des populations, les phénomènes de ségrégations et les effets de lieu. Avec le Mobiliscope, Julie explore et met en lumière les rythmes quotidiens des espaces et les inégalités sociales associées.
Julie est la responsable scientifique du Mobiliscope.

Aurélie Douet est géomaticienne / cartographe.
Elle a rejoint l'équipe du Mobiliscope en 2018. On lui doit notamment l'extension du Mobiliscope (initialement centré sur l'Île-de-France) aux autres villes françaises, et plus récemmment l'intégration des villes d'Amérique latine. Aurélie est l'ingénieure en charge des nouveaux développements du Mobiliscope.

Guillaume Le Roux est chargé de recherche à l'Institut National d'Etudes Démographiques (INED) dans l'unité Logement, Inégalités Spatiales et Trajectoires (LIST).
Ses recherches portent sur les relations entre mobilités sociales, mobilités spatiales et recompositions des territoires sous influence urbaine. Guillaume a contribué en 2016 à l'exploration critique de la base de données de l'enquête globale transport (EGT) de l'Île-de-France afin de produire une analyse de la ségrégation sociale de la région francilienne aux différentes heures de la journée. Depuis 2021, il s'investit dans l'intégration et l'analyse des rythmes quotidiens des villes d'Amérique latine.

Hadrien Commenges est maître de conférences en géographie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre du laboratoire Géographie-cités.
Ses recherches s'inscrivent dans une approche quantitative de la géographie urbaine, en particulier dans le champ de la mobilité urbaine et des transports.

Anciennes membres

Constance Lecomte a développé en 2017 les deux premières versions du Mobiliscope centrées sur l'Île-de-France.
Elle est ensuite restée fortement impliquée dans le projet lorsqu'elle travaillait à l’Observatoire des Territoires au sein de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).

Elisa Villard a rejoint l'équipe pendant plusieurs mois en 2019. Elle s'est occupée d'inclure les villes canadiennes dans le Mobiliscope (dans la continuité de son stage de fin d'études cinq mois à Montréal).

Étudiant.e.s

Plusieurs étudiant.e.s ont réalisé des stages en lien avec le Mobiliscope.

  • Baptiste Larrouy (filière Villes numériques de l’École Centrale Nantes). 2021. Étude de la diversité des consommations d’énergies des territoires français suivant leurs fréquentations et caractéristiques démographiques, géographiques et urbaines. Stage co-encadré par Mathieu Durand-Daubin (EDF) et Julie Vallée.
  • Élisa Villard (filière Villes numériques de l’École Centrale Nantes). 2019. Extension du Mobiliscope aux villes canadiennes. Stage encadré par Julie Vallée et effectué à Montréal en partenariat avec le SPHERELab.
  • Simon Oertlin (Master Geoprisme - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). 2019. Les rythmes quotidiens de la ségrégation sociale dans 22 grandes villes françaises. Stage encadré par Julie Vallée et effectué à Paris au laboratoire Géographie-cités.
  • Maximilien Riot (Master GeoPRAD - Université de Nice). 2019. L’offre de soins heure par heure dans la région Occitanie. Stage encadré par Julie Vallée et effectué à Toulouse en partenariat avec l'Institut Fédératif d'Études et de Recherches Interdisciplinaires Santé Société (IFERISS ) et l’Agence Régionale de la Santé (ARS) d’Occitanie.

Autres contributeurs et contributrices

  • Renaud Bessières - qodop - (développement web)
  • Julie Pelata et Barbara Christian - Cerema - (aide sur les données des Enquêtes Ménages-Déplacements)
  • Cédric Poirier (amélioration de l'interface)
  • Saber Marrouchi et Yonathan Parmentier (soutien informatique)
  • Robin Cura et Mattia Bunel (géovisualisation)
  • Sébastien Haule (infographie et communication)
  • Marc Sainte-Croix et Blandine Maison - Agence d’urbanisme, région nîmoise et alésienne (intégration de Nîmes)
  • Florent Demoraes - ANR Modural - (fond de carte Bogotá et retours critiques sur l'exploitation des enquêtes latino-américaines)
  • Et toutes les personnes qui ont fait des commentaires constructifs sur l'outil depuis 2017

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